Les électeurs de la capitale nationale peuvent compter sur le gouvernement libéral et une équipe expérimentée pour les appuyer dans le développement de leur communauté. La mobilité dans la région a toujours été une priorité de notre gouvernement. Et c’est encore le cas aujourd’hui.
Lors du dépôt de son dernier budget en mars 2017, notre gouvernement a accordé un appui sans réserve à l’amélioration de la mobilité des citoyens de la capitale nationale en soutenant un projet de transport collectif structurant, en plus de la mise sur pied d’un bureau de projet pour la réalisation d’un troisième lien.
Le Parti libéral du Québec propose une vision, alors que la Coalition Avenir Québec mise sur la division et nous demande de faire un choix au détriment de notre développement collectif.
Pour notre gouvernement, il n’a jamais été question de mettre en opposition les projets les uns contre les autres ni d’imposer un choix entre ceux ci, comme le souhaite la Coalition avenir Québec depuis des années déjà.
Cette façon de faire aurait pour effet de nous diviser au moment même où se présentent des possibilités de réaliser plusieurs projets structurants. Nous pouvons travailler à bâtir un réseau de transport collectif structurant tout en préparant les étapes préalables à la construction d’un troisième lien.
Agir comme la CAQ le propose, c’est renoncer à un développement ambitieux de la capitale nationale. C’est nier le statut d’une capitale qui mérite de se doter d’infrastructures modernes et intermodales pour poursuivre son développement économique et social.
Deux projets structurants et complémentaires
Notre capitale nationale et ses résidents doivent impérativement avoir accès à un réseau de transport collectif moderne, fiable et rapide. En fonction de leurs déplacements, les citoyens pourront choisir le mode qui convient le mieux à leurs besoins.
Voilà la vision du développement de la mobilité que notre gouvernement propose depuis déjà plusieurs mois aux citoyens de la région de la Capitale Nationale.
Virage à 180 degrés
La position traditionnelle et bien ancrée de la CAQ en matière de transport est bien connue. Pas question de réfléchir au transport collectif chez les caquistes. Ils promettent plutôt la construction d’ici quatre ans d’un troisième lien routier sans savoir ni où, ni comment y arriver.
Or, constatant que le gouvernement travaille à un projet ambitieux avec la Ville de Québec, François Legault a effectué la semaine dernière une volte-face dont lui seul a le secret, se disant maintenant ouvert au projet structurant proposé par le maire de Québec et alléguant que ce projet n’est pas nécessairement en opposition avec le projet de troisième lien.
Il s’agit d’une prise de position étonnante, qui s’inscrit en droite ligne avec les façons de faire traditionnelles de la CAQ, où l’improvisation prend le pas sur la vision.
Pourtant, tous se souviendront que le député Éric Caire répète depuis des années que les gens de Québec ne veulent pas de transport collectif. Il disait même en décembre dernier : « ll faut arrêter d’enfoncer dans la gorge des gens des projets dont ils ne veulent pas, je ne rejouerai pas dans ce mauvais film du SRB ou du tramway. » Assez limpide comme message. Pour François Legault et la CAQ, la mobilité à Québec se résume au troisième lien.
Notre message aux citoyens de Québec est très clair et cohérent. Contrairement à la CAQ, notre gouvernement est convaincu que la région peut mener de front deux projets majeurs sans les mettre en opposition. Les grands gagnants seront alors les citoyens qui souhaitent passer plus de temps à la maison et moins de temps dans les bouchons de circulation.
Sébastien Proulx
Député de Jean-Talon, ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport