Depuis 1 an, nous bâtissons ensemble une industrie maritime québécoise forte et innovante parce que c’est en misant sur nos atouts que nous développerons une expertise unique, deviendrons plus compétitifs mondialement et attirerons des investissements dans toutes nos régions.
– Philippe Couillard
Hambourg, le 12 juillet 2016. – Il y a près d’un an, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour, procédaient au lancement de la toute première Stratégie maritime de l’histoire du Québec et au dévoilement du Plan d’action 2015-2020. Au cours des douze derniers mois, les investissements totaux réalisés dans le cadre de la Stratégie frôlent les 932 millions de dollars, la part du gouvernement s’élevant à moins de 156 millions de dollars. Au total, c’est près de 68 projets qui ont été annoncés aux quatre coins du Québec. Une tournée régionale couvrant une quarantaine d’événements partout au Québec de même que des participations à plusieurs colloques ou journées dédiés au monde maritime ont également été réalisées au cours de la dernière année.
Il y a un an, nous avons annoncé des mesures concrètes afin de tirer pleinement et durablement profit de notre grand potentiel maritime et de faire du Québec une porte d’entrée privilégiée donnant accès aux grands marchés du nord-est de l’Amérique du Nord. Je suis très fier des réalisations des douze derniers mois. Nous allons poursuivre avec la même énergie au cours des prochaines années.
D’ailleurs, je suis aujourd’hui à Hambourg en compagnie de représentants du Port de Montréal pour promouvoir auprès d’entrepreneurs locaux les nombreux atouts du Québec. Nous avons une stratégie pour développer notre secteur maritime, nous avons un environnement fiscal propice à l’investissement et nous avons des travailleurs et des entreprises innovantes et créatives. Travaillons ensemble pour développer cette industrie du 21e siècle.
– Philippe Couillard
Rappelons que sur le plan international, de nombreuses missions à l’étranger du premier ministre visaient notamment à promouvoir la Stratégie, dont celles à Milan, Rome, New York, Mexico et Chicago. Le ministre délégué aux Affaires maritimes s’est quant à lui rendu aux Pays-Bas, en Belgique et en France dans le même but.
Nous avons mis sur pied un projet qui mobilise l’ensemble du Québec et, après un an seulement, les bénéfices sont nombreux dans nos régions, et ce, tant sur les plans économique, social et environnemental. Avec la Stratégie maritime, nous convions tous les citoyens du Québec à profiter du plein potentiel offert par les richesses de notre vaste territoire maritime.
– Jean D’Amour
Infrastructures
La fin de l’année 2015 a vu la mise en place du Programme de soutien aux investissements dans les infrastructures de transport maritime, un programme doté d’une enveloppe de 200 millions de dollars. 4,9 millions de dollars de cette enveloppe viendront soutenir la mise en place d’une zone multifonctionnelle au Port de Trois-Rivières (55 M$). Plusieurs autres chantiers d’infrastructures ont été lancés cette année. Le ministre a évoqué, à titre d’exemple, l’aménagement du terminal à conteneurs dans le secteur Viau du Port de Montréal, qui a permis d’augmenter de 450 000 conteneurs la capacité de manutention du port, représentant des investissements de 176 millions de dollars et l’obtention, par le Chantier Naval Forillon de Gaspé, d’un contrat de construction de six bateaux de recherche de la Garde côtière canadienne (45 M$). Il a aussi souligné que la Jetée Alexandra et la gare maritime Iberville seront réaménagées et prêtes pour la saison des croisières 2017 (78 M$).
Tourisme
Grâce au Programme Stratégie maritime – volet tourisme de la Stratégie maritime, à ce jour, seize chantiers ont été soutenus dans huit régions touristiques, pour des investissements prévus de 52 millions de dollars. Mentionnons notamment l’implantation du nouveau pôle récréotouristique l’Écomonde du lac Saint-Pierre à Sorel-Tracy (10 M$), l’acquisition d’un nouveau navire de croisière par Investissements Navimex à Rivière-du-Loup (3 M$), le déploiement de Voiles en voiles au Vieux-Port de Montréal (2 M$) et l’aménagement d’un parcours nocturne illuminé à Chandler (2 M$). À cette enveloppe, s’ajoute celle de 21,6 millions de dollars octroyée à la Société des établissements de plein air du Québec qui a déjà permis le lancement de trois projets d’une valeur totale de 12,1 millions de dollars, dont celui d’un passage derrière la Chute Montmorency (8 M$).
La mise en place de 16 zones industrialo-portuaires
Plus des deux tiers des seize sites ciblés ont déjà franchi les premières étapes d’implantation. Concrètement, ces zones permettront une meilleure intégration aux chaînes d’approvisionnement mondiales. Cet important incitatif pour les investisseurs étrangers permettra également d’accroître les exportations québécoises en plus de créer des emplois et de renforcer de la vitalité économique des régions. Le développement de ces zones et la mise en œuvre des projets qui les animeront se feront avec l’implication des communautés concernées et en tenant compte des enjeux propres à chaque zone et projet, notamment en matière d’environnement. Rappelons également que le Gouvernement a prévu une enveloppe d’intervention de 300 millions de dollars, annoncée le 3 mars 2016 et issue du Fonds de développement économique, pour soutenir des projets d’investissements privés dans les zones industrialo-portuaires.
Recherche et innovation
Plusieurs actions sont venues consacrer la place centrale de la recherche au sein de la Stratégie notamment la création du Réseau Québec maritime, un organisme qui réunira et fédérera tous les secteurs de recherche du domaine maritime au Québec. Une contribution financière de 3,3 millions de dollars a été octroyée pour sa mise en place et la création prochaine de l’Institut France-Québec.Les partenaires ont également été interpellés afin de renforcer la filière québécoise des biotechnologies marines qui a permis des percées importantes notamment dans les marchés des cosmétiques, des produits pharmaceutiques et de la production aquacole. Un montant de 900 000 dollars a été octroyé au Centre de recherche sur les biotechnologies marines de même que 12,5 millions de dollars sur cinq ans à Merinov pour la poursuite de leurs activités de recherche. L’entreprise Fermes marines du Québec a reçu une aide financière de 2 millions de dollars pour la modernisation de ses installations. L’Institut des sciences de la mer de Rimouski s’est également vu attribuer une somme de 512 000 dollars pour effectuer la valorisation de la biomasse marine. Finalement, le budget 2016-2017 prévoit 6,2 millions de dollars pour l’entretien et la maintenance du navire de recherche océanographique Coriolis II.
Parmi les actions de la Stratégie qui connaîtront des avancées dans les prochains mois, mentionnons la création du centre d’expertise pour la gestion des risques d’incidents maritimes, qui sera situé aux Îles-de-la-Madeleine. La prochaine année verra aussi le dépôt de l’étude sur les créneaux de marché potentiel du transport maritime courte distance, un secteur prometteur et essentiel pour le désenclavement des communautésisolées du Nord québécois.