Visionnez la vidéo pour en savoir plus sur cette nouvelle hausse du salaire minimum :
Pour mieux comprendre les paramètres de la hausse du salaire minimum annoncée aujourd’hui #polqc #PLQ pic.twitter.com/ocNc7NXpdw
— Aile Libérale (@AileLiberale) January 19, 2017
Le salaire minimum payable à un salarié au pourboire augmenterait comme suit d’ici 2020 :
- 0,25 $ en 2017, pour atteindre 9,45 $;
- 0,20 $ en 2018, pour atteindre 9,65 $;
- 0,15 $ en 2019, pour atteindre 9,80 $;
- 0,15 $ en 2020, pour atteindre 9,95 $.
À terme, l’écart entre le taux général et le taux à pourboire atteindrait 20 %.
Québec, le 19 janvier 2017 – Le gouvernement du Québec annonce une hausse de 0,50 $ du taux général du salaire minimum, qui atteindra 11,25 $ l’heure à compter du 1er mai 2017, ainsi qu’une hausse progressive du salaire minimum sur quatre ans, qui permettra d’atteindre, en 2020, un ratio équivalant à 50 % du salaire horaire moyen, sans l’excéder.
Les modalités de cette hausse ont été dévoilées aujourd’hui par la ministre responsable du Travail et ministre responsable de la région de la Chaudière‑Appalaches, Mme Dominique Vien, en présence du ministre des Finances, M. Carlos J. Leitão, et du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. François Blais.
Notre gouvernement propose aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire du Québec, une hausse progressive sur quatre ans, qui permettra d’en arriver à un salaire minimum horaire juste, réfléchi, bénéfique et adapté à notre contexte économique. La progressivité et la prévisibilité de la hausse permettront au gouvernement du Québec de bonifier le pouvoir d’achat des salariés, tout en respectant la capacité de payer des entreprises québécoises. Il est également à noter que, dès cette année, 350 600 salariés bénéficieront d’une hausse du salaire minimum de 0,50 $, soit la plus grande hausse depuis 2010. La fixation du taux du salaire minimum fera toujours l’objet de décisions annuelles, pour s’ajuster à l’évolution de l’économie québécoise.
– Dominique Vien
D’importants et d’essentiels débats ont eu cours au sein de notre société afin de voir comment améliorer le soutien offert aux travailleuses et travailleurs à faible revenu, tout en assurant la croissance des entreprises. Nos travaux en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et en matière d’adéquation formation‑emploi nous offrent les leviers nécessaires pour agir dans le meilleur intérêt de tous.
– François Blais
Notre gouvernement a mis en place des mesures fiscales, telles que la prime au travail et le bouclier fiscal, qui viennent soutenir les travailleurs à plus faible revenu et qui complémentent la hausse du salaire minimum. La compétitivité des entreprises, notamment des PME québécoises qui créent près de 80 % des nouveaux emplois, doit aussi être prise en considération. Les mesures d’allégement du fardeau fiscal annoncées au cours des dernières années, particulièrement celles visant à réduire les taxes sur la masse salariale, permettent de profiter d’un environnement d’affaires compétitif tout en s’assurant que les travailleurs profitent d’un des systèmes de soutien au revenu les plus généreux en Amérique du Nord.
– Carlos Leitão
Depuis 2002, la cible retenue pour le salaire minimum correspondait à un ratio variant de 0,45 à 0,47 du salaire horaire moyen. Ce ratio augmentera graduellement afin d’atteindre 0,50 en 2020. Selon les prévisions, le taux général du salaire minimum serait alors de l’ordre de 12,45 $ l’heure.
À compter du 1er mai 2017, le taux du salaire minimum payable aux salariés au pourboire passera quant à lui à 9,45 $ l’heure (+ 0,25 $). Le taux du salaire minimum des cueilleurs de framboises passera à 3,33 $ du kilogramme (+ 0,15 $) et celui des cueilleurs de fraises à 0,89 $ du kilogramme (+ 0,04 $). Enfin, le taux payable à certains salariés de l’industrie du vêtement sera porté à 11,25 $.