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Question: Est-ce qu’un propriétaire d’une compagnie pharmaceutique pourrait devenir chef de cabinet de Christian Dubé? Ou encore un propriétaire d’une entreprise TI chef de cabinet d’Eric Caire? Poser la question c’est y répondre! https://t.co/bJ3gpplFds
— Christine St-Pierre (@stpierre_ch) February 4, 2021
Il est inconcevable qu’une personne puisse gérer le cabinet de la ministre de la Culture et, en même temps, gérer une entreprise privée culturelle qui bénéficie de l’argent public.
La ministre doit faire cesser cette situation inacceptable.#assnat #polqchttps://t.co/qxFCC68wXb— Marc Tanguay (@marc_tanguay) February 4, 2021
La députée de l’Acadie et porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications, Mme Christine St-Pierre a réagi ce matin à l’article publié dans le Journal de Montréal sur l’apparence de conflit d’intérêts de M. Sandy Boutin, directeur de cabinet de Mme Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications.
Rappelons que M. Sandy Boutin est directeur de cabinet de Mme Nathalie Roy depuis septembre 2019. Lors de sa nomination, il avait annoncé avoir cédé la direction de son étiquette de disques, Simone Records, à l’une de ses collègues. Or, il était encore aujourd’hui le seul administrateur de la compagnie. La compagnie reçoit du financement de la SODEC, une société d’État qui relève directement de la ministre Roy. En 2019-2020, Simone Records a reçu 363 097 $ de la SODEC, soit une augmentation de près de 90 000 $ comparativement à 2018-2019.
Les faits rapportés par le Journal de Montréal sont préoccupants. M. Boutin avait affirmé publiquement qu’il ne serait plus impliqué dans la gestion de Simone Records et ce n’est pas le cas. Il a la capacité de communiquer avec la SODEC et sa ministre aussi. Il y a clairement apparence de conflit d’intérêts. Nathalie Roy doit aussi faire rapport publiquement de son implication dans ce dossier. Cette histoire ne peut être passée sous silence.
Christine St-Pierre, députée de l’Acadie et porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications
Des experts en gouvernance soulèvent des questions importantes aujourd’hui. Tout élu doit éviter les situations d’apparence de conflit d’intérêts pour lui ou toute personne de son entourage. Il en relève, au premier titre, du bon jugement des élus impliqué. Dans le cas qui nous occupe, il est inconcevable qu’une personne puisse gérer le cabinet de la ministre de la Culture et, en même temps, gérer une entreprise privée culturelle qui bénéficie de l’argent public. La ministre doit impérativement faire cesser cette situation inacceptable.
Marc Tanguay, député de La Fontaine et porte-parole de l’opposition officielle en matière de Justice