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Communiqué de presse
19 Septembre 2021

Bâtir l’avenir : une économie carboneutre, sans pétrole


Les scientifiques sont unanimes, il y a urgence d’agir. La question des changements climatiques est sérieuse, on le constate notamment avec l’augmentation de l’intensité des feux de forêt, des vagues de chaleur, de l’érosion des berges et des tempêtes plus violentes. Il est primordial de mettre de l’avant toutes les mesures nécessaires pour bâtir l’avenir de notre économie en fonction de ces défis. Nous devons mettre l’environnement au centre de nos priorités, notamment en cessant d’investir dans les secteurs énergétiques du passé, comme les énergies fossiles.

C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui une série de mesures ambitieuses et concrètes qui permettront au Québec d’accélérer son virage vert :

  • Déposer un projet de loi sur la carboneutralité d’ici 2050 dans les 100 premiers jours d’un gouvernement libéral;
  • Renoncer à toutes formes d’exploitation pétrolière et gazière;
  • Demander à la Caisse de dépôt et de placements du Québec (CDPQ) de se retirer des énergies fossiles sur une période de 5 ans.

Le temps n’est plus à la transition, mais à l’action!

Atteindre la carboneutralité
Le gouvernement de Dominique Anglade déposera dans les 100 premiers jours d’un gouvernement libéral un projet de loi sur le climat permettant d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050, en dotant le Québec de cibles ambitieuses, créant un Institut du climat pour évaluer le progrès du gouvernement relativement à l’atteinte de ses cibles de réduction de GES et instaurant une analyse d’impact climatique pour toutes les décisions du conseil des ministres.

Renoncer à toutes formes d’exploitation pétrolière et gazière
L’exploitation du pétrole et du gaz naturel ne sont pas, même de manière temporaire, une solution à la lutte contre les changements climatiques et à l’atteinte des objectifs internationaux en matière de climat.

Le PLQ s’engage à renoncer à toutes formes d’exploration et d’exploitation du pétrole et du gaz naturel au Québec. Cela implique de n’accorder aucun nouveau permis d’exploration et de mettre fin aux permis d’exploitation existants, ainsi que d’investir les sommes nécessaires pour repérer et sécuriser plusieurs douzaines de puits de forage abandonnés, qui sont à la source de fuites de méthane et de contamination des sols.

Retirer la Caisse des énergies fossiles
Nous proposons également de rapidement demander à la CDPQ de diriger en dehors des énergies fossiles et se tourner vers l’avenir. En 2020, la perte de rendement de la CDPQ en raison de ses investissements dans les énergies fossiles est évaluée à 4,2 milliards $. L’argent des Québécois ne doit plus servir à financer la construction de pipelines et l’expansion des sables bitumineux.

Les Québécois méritent de voir leurs valeurs reflétées dans les politiques d’investissement de la Caisse. C’est pourquoi un gouvernement mené par Dominique Anglade demandera à la Caisse de dépôt et placement du Québec de se retirer de l’industrie des énergies fossiles sur un horizon de 5 ans. En matière de changements climatiques, l’État et tous les leaders politiques doivent montrer l’exemple et c’est exactement ce que nous proposons.

Encore aujourd’hui, la CAQ oppose la protection de l’environnement à la performance économique. Québec Solidaire parle d’environnement sans penser à l’économie. Le PLQ et sa cheffe, Dominique Anglade, sont les seuls pour qui l’économie et l’environnement vont de pair. En faisant ce choix, nous nous tournons vers l’avenir.

Au Parti libéral du Québec, l’environnement est au cœur de nos priorités. Nous voulons bâtir une économie plus verte qui représente les valeurs des Québécois en matière de changements climatiques. Nous mettrons de l’avant des propositions ambitieuses permettant au Québec d’atteindre la carboneutralité et cesser de financer l’industrie pétrolière. Alors que François Legault s’accroche encore au potentiel d’une industrie appelée à disparaître, nous proposons une alternative plus verte et plus rentable.

– Dominique Anglade, députée de Saint-Henri-Sainte-Anne et cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions.

Le temps n’est plus à la transition, il est à l’action. Nous devons écouter les scientifiques. Nous devons en faire plus pour lutter contre les changements climatiques et c’est exactement ce que nous proposons aujourd’hui. Pour faire sa part dans la lutte aux changements climatiques, le Québec doit viser la carboneutralité à l’horizon 2050. Le gouvernement doit aussi montrer l’exemple et se retirer de toute exploration ou exploitation des énergies fossiles, comme nous l’avons déjà fait pour l’île d’Anticosti.

– Isabelle Melançon, députée de Verdun et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de condition féminine

Nous ne pouvons plus opposer le développement économique et la lutte contre les changements climatiques. En plus, le potentiel économique des industries pétrolières et gazières diminue chaque année. Nous devons investir dans des projets qui viendront nous aider à lutter contre les changements climatiques, et non pas aggraver la situation. Nous devons donc prendre les décisions nécessaires pour atteindre nos objectifs, et retirer nos investissements des énergies fossiles est nécessaire.

– Carlos J. Leitão, député de Robert-Baldwin et porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances publiques et de lutte contre les changements climatiques