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Communiqué de presse
30 Mars 2023

La CAQ rejette une pétition présentée par une députée caquiste visant à doter les écoles d’EpiPen


Suivant une demande de la députée de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, la CAQ a refusé en commission parlementaire de se saisir d’une pétition déposée par une députée caquiste visant à étudier la possibilité que le gouvernement dote l’ensemble des écoles préscolaires et primaires du Québec d’injecteurs d’épinéphrine.

Sachant que chaque enfant allergique conserve son propre injecteur à l’école, il s’en trouve donc des dizaines de milliers qui y demeurent inutilisés et qui contribuent à alimenter les risques de rupture d’inventaire. Une rupture d’inventaire peut mettre la vie de personnes allergiques en danger. Comme il s’agit de produits qui ont une date de péremption, ils doivent être remplacés régulièrement.

Si le gouvernement se chargeait de doter l’ensemble des écoles de ces injecteurs, tel que le réclame la pétition, il en résulterait une diminution de pression sur l’inventaire et une économie sur l’échelle nationale.

La députée libérale de Mont-Royal–Outremont, Michelle Setlakwe, qui représentait l’opposition officielle lors de la séance de travail pour étudier la pétition, s’est étonnée de voir que non seulement les députés de la CAQ ont rejeté la pétition présentée par leur collègue de Mirabel, mais que celle-ci n’était même pas présente pour la défendre.

« Une école doit d’abord être un lieu d’apprentissage sain et sécuritaire pour l’ensemble des élèves. Compte tenu qu’il y a de 6 à 8% des élèves qui vit avec une allergie alimentaire, il serait tout à fait normal que le gouvernement dote nos écoles d’injecteurs d’épinéphrine, au même titre qu’une trousse de premiers soins contenant des pansements, des compresses, ou du désinfectant.
-Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et d’enseignement supérieur

« Lorsqu’on porte une pétition, il est important de la porter jusqu’au bout. Une députée caquiste présente une pétition au Salon Bleu, les députés sont par la suite convoqués pour une séance de travail sur le sujet, mais la porteuse de ladite pétition n’est pas présente. Pendant son absence, ses collègues de son propre parti rejettent la pétition du revers de la main. Ça ne s’invente pas! »
-Michelle Setlakwe, députée de Mont-Royal–Outremont