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Communiqué de presse
7 Septembre 2021

L’accès aux services de garde, c’est un droit !


ORFORD, Québec, le 7 septembre 2021 – La cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions, madame Dominique Anglade, était accompagnée de Marc Tanguay porte-parole en matière de famille, de justice, d’accès à l’information et pour la réforme du mode de scrutin et de Jennifer Maccarone porte-parole en matière de solidarité sociale, de diversité et d’inclusion, de lutte contre la pauvreté, pour les clientèles vivant avec un handicap ou avec le spectre de l’autisme et pour la communauté LGBTQ2, afin de proposer que l’accès aux services de garde devienne un droit.

À travers le temps, le réseau de services de garde du Québec a fait ses preuves, notamment en permettant à des milliers de parents, particulièrement des femmes, de réintégrer le marché du travail après l’arrivée de leur(s) enfant(s). Malgré tout, il demeure difficile pour les familles de trouver une place et encore plus lorsqu’il s’agit d’une place en milieu subventionné.

Depuis l’arrivée de François Legault, la situation s’est détériorée. Le Québec a maintenant atteint un nouveau sommet avec plus de 51 000 enfants en attente d’une place, soit 9 000 enfants de plus qu’en octobre 2018. Pour chaque enfant qui attend sa place, c’est une famille qui angoisse. Ce sont des parents qui ne peuvent pas retourner sur le marché du travail.

C’est pourquoi tous les enfants du Québec, peu importe leur région ou les moyens de leurs parents, devraient avoir accès à une place en service de garde. Jamais nous n’accepterions qu’un enfant de 6 ans soit sur une liste d’attente pour entrer à l’école. Le même principe doit s’appliquer aux services de garde. Il est temps de changer de paradigme. Le déploiement des places en services de garde doit devenir une obligation pour le gouvernement, peu importe les moyens nécessaires pour y arriver.

Avoir une place en services de garde ne devrait pas être une loterie ! Nous avons l’obligation de trouver des solutions pour que chaque enfant puisse atteindre son plein potentiel. François Legault doit reconnaître l’ampleur de cette situation et faire en sorte que l’accès aux services de garde devient un droit pour tous les enfants.

Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions.

Après plus de trois ans au pouvoir, le gouvernement caquiste doit faire son bilan : la liste d’attente a explosé, les éducatrices quittent le navire et le rythme de création de places avance à pas de tortue. Il faut que ça change. Notre proposition vise à inscrire dans la loi une obligation légale du gouvernement d’offrir une place pour chaque enfant qui a besoin d’une place. C’est majeur.

Marc Tanguay, porte-parole en matière de famille.

L’accès au réseau des services de garde est difficile pour les familles, mais quand elles ont des enfants handicapés, c’est presque une mission impossible ! Ces enfants et leurs familles ont besoin d’avoir accès aux services de garde et ne devraient pas vivre de la discrimination. Cette situation n’est pas acceptable et nous devons nous assurer que tous les enfants au Québec ont accès à des services éducatifs de qualité.

Jennifer Maccarone, porte-parole pour les clientèles vivant avec un handicap ou avec le spectre de l’autisme.

Faits saillants de l’annonce :

Afin de mettre en place ce droit, nous devons prendre les moyens nécessaires :

  • Modifier la loi sur les services de garde éducatifs à l’enfance afin d’intégrer un droit à une place en service de garde, soit un droit similaire à celui prévu dans la loi sur l’instruction publique.
  • Compléter le réseau d’ici 5 ans pour que les 51 000 enfants en attente d’une place en service de garde aient tous une place, notamment en priorisant la création de places poupons (0-18 mois) et en milieu de travail ;
  • Pour que tous les parents payent le même prix : Convertir 67 000 places non subventionnées en services de garde en places subventionnées en 5 ans ;
  • Bonifier le salaire de l’ensemble des éducatrices et mettre en place une échelle salariale distincte pour les éducatrices qui détiennent une technique ou une formation universitaire en petite enfance ;
  • Créer un programme de formation accéléré en petite enfance similaire à celui créé pour les préposés aux bénéficiaires lors de la pandémie de la COVID afin de recruter et former rapidement 10 000 éducatrices.