Après maintenant deux ans, les Québécois.es se sont rendu.e.s à l’évidence. Il est possible que nous ayons à apprendre à vivre avec le virus pendant encore plusieurs mois, voire des années. Combien d’autres variants comme Omicron apparaîtront ? Personne ne le sait.
Toutefois, nous ne pouvons plus tolérer une gestion à la petite semaine comme le fait François Legault depuis le tout début. Nos restaurateurs, nos entrepreneurs, nos artistes, nos écoliers, bref tous les Québécois.es ont besoin de plus de prévisibilité et de transparence pour assurer le succès de la prochaine réouverture et ne plus refermer.
En ce sens, la cheffe du Parti libéral, Mme Dominique Anglade, a déclaré qu’« il est temps de réellement apprendre à vivre avec le virus. Il est temps de redonner espoir aux Québécoises et Québécois. »
Pour ce faire, Dominique Anglade propose plusieurs pistes de solutions :
- La création de l’unité COVIE-19 qui devra coordonner les efforts de réouverture et du maintien des activités avec les partenaires des différents secteurs;
- La mise sur pied d’un comité scientifique indépendant dirigé par le Scientifique en chef;
- Des plans de déconfinement sectoriels et prévisibles;
- Des plans d’approvisionnement à long terme pour les équipements de protection, les tests de dépistage, les vaccins, les médicaments et les équipements d’aération;
- La tenue de points de presse séparés entre la Santé publique et François Legault
Il sera également important de coordonner une vigie plus serrée de l’évolution de la pandémie dans les autres juridictions pour mieux voir venir les vagues en plus de faire rapport à l’Assemblée nationale sur une base régulière.
Finalement, Mme Anglade a déclaré : « Nous comprenons la souffrance que vivent les Québécois.es et nous la vivons chaque jour avec eux. Nous avons tous été solidaires depuis le début de la pandémie, mais de plus en plus de Québécois.es sont à bout de patience. Nous devons penser aux jeunes qui ne peuvent plus pratiquer de sports, aux personnes âgées qui vivent de la solitude ou encore aux artistes, aux restaurateurs et aux hôteliers qui ont perdu leur gagne-pain. Nous devons être en mesure de planifier et de ne plus gérer à coup de fermetures. »