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Le député de Nelligan et porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail et d’Emploi, M. Monsef Derraji, est heureux d’avoir réussi à bonifier, hier durant l’étude détaillée, le projet de loi n° 59. En effet, le projet de loi, tel que présenté par le ministre du Travail et de l’Emploi, M. Jean Boulet, introduisait, pour le cancer de la prostate chez les pompiers, une condition qui n’existe nulle part ailleurs, soit, celle de se faire diagnostiquer avant l’âge de 50 ans. Toutefois, les urologues québécois demandent aux hommes de se faire dépister après la cinquantaine seulement, ce qui les aurait empêchés de bénéficier de la présomption qui facilite l’accès aux mesures de réadaptation prévues par la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP).
Plusieurs groupes sont venus décrier cette nouvelle condition arbitraire, introduite par le gouvernement caquiste, qui aurait limité l’accès à la reconnaissance de la maladie. Il aurait donc été le fardeau du pompier de prouver le lien de cause à effet entre la maladie qu’il a développée et son travail. J’ai donc présenté un amendement afin de retirer cette condition. Le tout basé sur la science, et de plus, aucune autre juridiction exige cette condition pour ces pompiers. Je suis satisfait que le ministre ait accepté notre proposition. Ainsi, si le projet de loi est bien adopté, les pompiers du Québec n’auront pas à se faire dépister avant l’âge 50 ans, c’est un gain important pour nos pompiers québécois qui risquent leur santé et leur sécurité tous les jours dans le cadre de leur travail.
– M. Monsef Derraji, député de Nelligan et porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail et d’emploi.
Notons toutefois que malgré notre proposition de bonification au projet de loi, l’opposition officielle tient à rappeler que le Québec est encore en retard par rapport au nombre de cancers formellement reconnu pour les pompiers versus l’Ontario. En effet, l’Ontario reconnaît 19 cancers tandis que le Québec n’en reconnaîtrait formellement que 8. C’est aberrant. Il reste beaucoup de travail à faire dans le cadre de l’étude de ce projet de loi et nous continuerons de faire notre travail avec diligence et rigueur.