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Annonce gouvernementale
9 Février 2018

Québec prend les devants pour devenir chef de file en économie collaborative


📣Création d’un groupe de travail sur l’économie collaborative 📣 Qu’est-ce que l’économie collaborative? C’est la…

Posted by Dominique Anglade on Friday, February 9, 2018

Lancement d’un groupe de travail

Québec, le 9 février 2018 – Le gouvernement du Québec met en place le Groupe de travail sur l’économie collaborative afin de déterminer les meilleures pratiques à adopter pour que le Québec puisse figurer parmi les chefs de file en économie collaborative sur la scène internationale.

La vice‑première ministre, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Mme Dominique Anglade, a d’ailleurs annoncé aujourd’hui que le groupe de travail est prêt à entamer ses travaux.

Présidé par M. Guillaume Lavoie, chargé de cours spécialisé en économie collaborative et en politiques publiques à l’École nationale d’administration publique (ENAP), le groupe sera composé de deux membres, soit Mme Christine Fréchette, présidente‑directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, et Mme Nolywé Delannon, professeure assistante en responsabilité sociale des entreprises à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.

Citations :

L’économie collaborative est appelée à croître rapidement au cours des prochaines années. Elle modifie déjà considérablement la façon dont nous produisons, consommons, finançons et apprenons. En prenant les devants afin de déterminer les actions les plus efficaces pour intégrer harmonieusement cette forme d’économie, nous traçons les contours d’un nouveau Québec avant-gardiste, qui place l’innovation au cœur de son action. L’économie québécoise est reconnue pour être en constante transformation et, encore une fois, nous entendons être à la hauteur de notre réputation d’excellence!

– Dominique Anglade, vice‑première ministre, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique

Partout à travers le monde, l’émergence de pratiques collaboratives amène de profondes transformations sur les plans économique et social ainsi que d’extraordinaires défis en matière de réglementation pour les États et les administrations publiques. Il faut réussir à créer un cadre permettant de réconcilier l’innovation, l’équité et l’intérêt général. Animé par le profond désir de continuer à servir, j’ai accepté avec grand enthousiasme de présider ce groupe de travail, dont le mandat s’inscrit dans mon engagement en faveur de la modernisation et du renforcement de nos politiques publiques.

– Guillaume Lavoie, chargé de cours à l’ENAP et président du Groupe de travail sur l’économie collaborative

Je suis ravie de prendre part à cette initiative sur l’économie collaborative, un phénomène qui commande la réflexion et qui fait appel à notre créativité. De nouvelles formes d’organisation des activités économiques ont émergé ces dernières années. Comme société, il nous faut accompagner ces développements puisqu’ils occuperont une place grandissante au fil des innovations technologiques. Parallèlement, il sera tout aussi important de veiller à ce que l’environnement réglementaire contribue à assurer l’équité entre les nouveaux acteurs de l’économie collaborative et ceux associés à l’économie dite traditionnelle.

– Christine Fréchette, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal et membre du Groupe de travail sur l’économie collaborative

L’économie collaborative est au cœur de mutations majeures qui transforment les rapports entre les entreprises, les gouvernements et la société civile et exigent une réflexion en profondeur de nos choix collectifs. L’État a un rôle central à jouer pour encadrer ces transformations, notamment pour protéger les acteurs les plus vulnérables. En tant que chercheure préoccupée par la responsabilité sociale des entreprises, je suis particulièrement enthousiaste de pouvoir réfléchir aux meilleures pistes pour stimuler l’innovation dans un environnement équitable et inclusif.

– Nolywé Delannon, professeure assistante en responsabilité sociale des entreprises à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval et membre du Groupe de travail sur l’économie collaborative

Faits saillants :

– Les initiatives de l’économie collaborative sont généralement des modèles d’affaires très innovants, et peuvent se reconnaître selon plusieurs aspects :

– Elles reposent sur une organisation plus horizontale (décentralisée) que verticale;

– Elles permettent de partager des biens et des connaissances;

– Elles relient entre eux des individus, que ce soit par le biais d’une plateforme ou non.

– La mise sur pied de ce groupe de travail résulte du mandat accordé par le premier ministre, M. Philippe Couillard, à la vice‑première ministre, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique afin de mieux encadrer les initiatives de l’économie collaborative au Québec.

– Le groupe tiendra des consultations en continu, notamment auprès d’experts et d’acteurs issus de différents milieux (tels les milieux académique, social, de l’innovation, des affaires, de l’environnement, du transport, de l’immobilier et des finances). Une large consultation publique en ligne sera également réalisée, principalement pendant le mois de mars. Le dépôt d’un rapport final est prévu en mai 2018.

– Dans la Stratégie numérique du Québec, il est mentionné que la mise sur pied de ce groupe s’inscrit dans un contexte de modernisation et de renforcement de nos politiques publiques, en lien avec la transformation numérique de notre société.

– Dans le cadre du Plan d’action pour assurer l’équité fiscale, publié en novembre dernier, le gouvernement a réitéré son approche à l’égard de l’économie collaborative, laquelle consiste à s’assurer que les initiatives issues de l’économie collaborative sont encadrées par une réglementation et une législation préservant l’équilibre entre l’innovation, la sécurité et l’équité.

Lien connexe :

  • Pour recevoir en temps réel les communiqués de presse du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, inscrivez-vous au fil RSS approprié au www.economie.gouv.qc.ca/rss.

Annexe 1

Biographies du président et des membres du Groupe de travail sur l’économie collaborative

Guillaume Lavoie

  • Chargé de cours à l’ENAP, il agit à titre d’expert sur les questions d’économie collaborative et de politiques publiques.
  • Au cours des deux dernières années, il a prononcé, au Canada et à l’étranger, plus de 140 conférences sur le thème de l’économique collaborative.
  • Il compte une vaste expérience, acquise tant au Canada qu’à l’étranger, en politiques publiques, en diplomatie publique et en relations internationales.
  • Ancien conseiller municipal à la Ville de Montréal, il a également été nommé membre de la Chaire Raoul-Dandurand et observateur international.
  • Entrepreneur social engagé, il est le cofondateur du Collège néo-classique et le fondateur et ex-directeur exécutif de Mission Leadership Québec.
  • Titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’ENAP, il détient aussi un baccalauréat en relations industrielles ainsi que des certificats en administration et en droit de l’Université Laval. Il a également suivi des formations exécutives à la London School of Economics et à la Harvard Kennedy School of Government.
  • Il compte une vaste expérience comme analyste des médias, notamment en matière de politique américaine et d’actualité internationale.
  • Il est fellow d’Action Canada et de la Fondation Jeanne-Sauvé, et a été nommé Public Policy Scholar au Woodrow Wilson Center, à Washington, D.C.

Mme Christine Fréchette

  • Auparavant directrice aux relations externes et institutionnelles de Montréal International, elle agit depuis décembre 2016 à titre de présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal.
  • Elle fait actuellement partie du conseil d’administration de la Société de développement Angus et a également siégé aux conseils d’administration de plusieurs organismes actifs en matière d’égalité hommes-femmes et de relations internationales.
  • En plus d’avoir dirigé une organisation non gouvernementale (ONG) nord-américaine, elle a exercé des activités dans les milieux politique et universitaire et a agi comme analyste de la politique américaine pour des médias québécois.

Mme Nolywé Delannon

  • Professeure assistante à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, elle est aussi membre du conseil de cette Faculté.
  • Elle se spécialise dans la responsabilité sociale des entreprises et les interactions entre les entreprises, le gouvernement et la société civile.
  • Membre fondatrice du Laboratoire interdisciplinaire de la responsabilité sociale des entreprises de l’Université Laval, elle est également membre du conseil d’administration du Centre interdisciplinaire de recherche et d’information sur les entreprises collectives et membre du Comité consultatif sur les normes du travail.
  • Elle possède un doctorat en administration de HEC Montréal et une maîtrise en science politique de l’Université Paris1 – Panthéon-Sorbonne.
  • Anciennement présidente de Force Jeunesse, elle s’est aussi vu décerner plusieurs distinctions universitaires.

Annexe 2

Mandat du Groupe de travail sur l’économie collaborative (GTEC)

Le Groupe de travail sur l’économie collaborative (GTEC) a comme mandat de répondre aux questions suivantes et de formuler les recommandations conséquentes.

Quatre questions :

  1. Comment le gouvernement peut-il favoriser la compréhension que les citoyens et les structures de l’État ont de l’économie collaborative et de ses implications pour l’ensemble des acteurs de la société?
  2. Comment le gouvernement doit-il aborder l’arrivée de pratiques ou de modèles d’affaires propres à l’économie collaborative dans le contexte de ses impacts sur les pratiques ou les modèles d’affaires associés à l’économie dite traditionnelle?
  3. Comment l’ensemble de l’État québécois (ministères, sociétés d’État, agences, municipalités) doit-il se structurer et adapter ses façons de faire afin de mieux répondre aux défis posés par l’émergence des pratiques et des entreprises en économie collaborative, tout en assurant le respect de son autorité, un environnement d’affaires équitable, la sécurité des citoyens et l’intérêt général?
  4. Quelles approches et initiatives le gouvernement peut-il prendre pour positionner le Québec et l’État québécois comme pionnier et leader dans le domaine de l’économie collaborative, notamment afin de favoriser l’émergence de champions locaux?
  5. Pendant ses travaux, le GTEC a également pour mandat de contribuer à une meilleure compréhension des enjeux en cause auprès du gouvernement et des acteurs externes ainsi que de participer et d’enrichir le débat public sur ces questions.

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