Après plus de deux ans à voir François Legault jouer au yoyo avec les Québécois.es, il est temps d’avoir une vision à plus long terme et de trouver des solutions qui permettront à tous les secteurs de ne plus retourner en arrière.
Les milieux culturel et touristique sont dépendants du nombre de client.e.s qui franchissent les portes chaque jour. Il est simple de comprendre qu’en fermant complètement ces secteurs, ce ne sont pas seulement les entreprises qui sont affectées, mais aussi les personnes qui les font vivre.
C’est une bonne nouvelle que les salles de spectacles, de cinéma et les restaurants rouvrent, mais cela ne rassure pas les travailleurs.euses qui craignent de voir leur secteur fermer une fois de plus.
De plus, le manque actuel de planification prive ces secteurs de plusieurs opportunités. Afin d’attirer des personnalités d’envergure internationale, cela prend souvent plusieurs mois voire des années de négociation. Le manque actuel de prévisibilité pourrait avoir des impacts à long terme sur notre capacité d’attirer ces personnalités.
En ce sens, nous demandons de mettre sur pied un plan de déconfinement clair et complet qui servira de guide advenant une amélioration de la situation, mais aussi au cas où le virus reprenne de la vigueur. De tels plans doivent être élaborés en partenariat avec les différents secteurs d’activité.
« Les secteurs de la culture et du tourisme, ainsi que toutes les personnes qui les composent ont vécu deux années particulièrement difficiles. Il faut leur donner les moyens de se relever et nous assurer que nos industries québécoises continueront à rayonner. »
– Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle
« Le manque total de prévisibilité, c’est ce qui a été le plus difficile pour le milieu culturel et pour les artistes en arts vivants. Alors que la préparation d’un spectacle et la vente de ses billets peut prendre des mois à réaliser, il est clair qu’on ne peut plus demander au milieu d’ouvrir et de fermer à répétition. La CAQ doit faire mieux! »
– Christine St-Pierre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture
« Après deux ans, le secteur du tourisme a besoin de plus de prévisibilité! C’est d’un calendrier de réouverture clair dont nous avons besoin. Notre secteur est en compétition avec d’autres destinations à l’international. Avec aussi peu de prévisibilité il est beaucoup plus difficile d’avoir une programmation intéressante, que ce soit pour nos grands festivals ou le tourisme d’affaires. »
– Filomena Rotiroti, porte-parole de l’opposition officielle en matière de tourisme