L’opposition officielle condamne vivement le blocage du couloir de Latchine par l’Azerbaïdjan dans la foulée de son conflit avec l’Arménie. Les porte-paroles en matière de relations internationales, Michelle Setlakwe, de justice, André A. Morin, et la députée de Chomedey d’origine arménienne, Sona Lakhoyan Olivier, craignent que la situation ne dégénère en une grave crise humanitaire.
Les députés libéraux joignent leur voix à une part grandissante de la communauté internationale qui réclame la réouverture de ce corridor essentiel à la libre circulation afin d’assurer l’approvisionnement d’aliments, de médicaments et de carburant pour l’enclave de Haut-Karabakh.
« Nous sommes précoccupés par la hausse récente des hostilités entre l’Arménie et l’Azerbaïjan. Nous souhaitons que les deux parties impliquées agissent afin de permettre la reprise d’un dialogue constructif. Étant moi-même de descendance arménienne, j’espère sincèrement que c’est cette voie qui sera privilégiée. »
-Michelle Setlakwe, députée de Mont-Royal–Outremont et porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations internationales
« La communauté internationale doit se mobiliser afin de s’assurer que la situation du Haut-Karabakh ne dégénère en une véritable crise humanitaire. La population de la région ne doit, en aucun cas, être prise en otage et menacée de pénurie d’aliments ou de médicaments. »
-André A. Morin, député de l’Acadie et porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice
« Comme mes compatriotes québécois issus de la communauté arménienne, je suis très inquiète de la situation qui prévaut actuellement dans cette région. Mes collègues de l’opposititon officielle se joignent à moi pour leur offrir tout notre soutien. »
-Sona Lakhoyan Olivier, députée de Chomedey
