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Communiqué de presse
3 Février 2021

Le Parti libéral du Québec propose des mesures pour répondre aux préoccupations quant à la réussite scolaire des jeunes


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Ce vendredi, des milliers de parents vont recevoir le premier bulletin de l’année scolaire de leurs enfants. Ils sont préoccupés des résultats qui seront obtenus dans le contexte pandémique. De leur côté, plusieurs élèves, qui ont vécu de nombreuses interruptions de cours depuis 11 mois ainsi que l’école à distance, sont anxieux pour leurs notes. Partageant leurs préoccupations, la cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions, madame Dominique Anglade, et la porte-parole en éducation, madame Marwah Rizqy, ont fait 3 propositions aujourd’hui au premier ministre, monsieur François Legault, et au ministre de l’Éducation, monsieur Jean-François Roberge, pour soutenir véritablement la réussite et la persévérance scolaire de nos jeunes.

François Legault n’arrête pas de dire que l’éducation est sa priorité. Malheureusement, sur le terrain, nos jeunes et le personnel écopent directement de l’absence de planification de son gouvernement. Nous constatons que la pandémie a des impacts indéniables sur la réussite de nos jeunes, mais également nous devons avoir des préoccupations au-delà de l’année scolaire en cours. Il est impératif que le gouvernement se mette au travail dès maintenant pour redresser la situation et planifier l’après-pandémie. C’est dans cette optique que nous demandons au gouvernement de bonifier le programme de tutorat, de régler rapidement les négociations collectives avec l’ensemble du personnel scolaire pour éviter de nouvelles interruptions de cours et de tenir un forum pour définir les actions qui seront posées dans les prochaines années pour rattraper le retard pris pendant cette crise. Le réseau l’éducation attend après François Legault et Jean-François Roberge. La balle est dans leur camp. 

– Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions.

Depuis le début de la pandémie, les équipes-écoles travaillent d’arrache-pied pour accompagner les jeunes afin de les tenir motivés malgré les contraintes sanitaires. Or, ils font face à beaucoup d’incertitudes créées par l’absence d’un plan clair et de transparence du ministre Roberge. Il doit être beaucoup plus à l’écoute de ce qui se passe sur le terrain. Ce que nous demandons est réalisable, réaliste et apporterait rapidement des changements. Ainsi, il ne sert à rien au gouvernement de se braquer contre nos propositions constructives. Nous tendons la main au gouvernement. Il est grand temps qu’il parle de réussite et de persévérance scolaire, plutôt que de se camper sur ses positions. 

– Marwah Rizqy, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation.

Concrètement, nous demandons au gouvernement de :

  • Bonifier immédiatement le programme de tutorat pour :
    • En faire un programme permanent, au-delà de 2022 ;
    • Élargir le bassin potentiel en permettant aux étudiants universitaires dans les programmes pertinents de participer au programme (par exemple en mathématiques ou en littérature) ;
    • Faciliter la participation des enseignants retraités en réglant la question des pénalités financières versus leur régime de retraite ;
    • Prévoir un crédit d’impôt remboursable de 500 $ pour les familles afin de couvrir les coûts pour les embauches faites par les parents de ressources pour soutenir l’apprentissage de leurs enfants depuis le début de la crise
  • Régler rapidement les négociations collectives avec le personnel scolaire afin d’éviter d’autres interruptions de cours. C’est la responsabilité du gouvernement de régler cette situation et de tout mettre en œuvre afin d’éviter des bris de services supplémentaires ;
  • S’engager à tenir rapidement un sommet avec l’ensemble des intervenants impliqués dans la réussite éducative et la persévérance scolaire afin d’établir un plan sur 3 ans de sortie de crise et ainsi permettre de bien définir la vision post-pandémie de notre système d’éducation préscolaire et primaire. Le gouvernement pourrait profiter de la semaine de relâche pour tenir cet événement.