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Annonce gouvernementale
23 Mars 2018

Le Québec progresse vers ses objectifs de lutte contre les changements climatiques


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Bilan mi-parcours du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques

QUÉBEC, le 23 mars 2018 – Sur la base du Bilan mi-parcours 2017-2018 du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) et de l’inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2015, rendus publics aujourd’hui, le Québec progresse vers son objectif de réduire de 20 % ses émissions de GES par rapport à 1990, d’ici 2020. Avec une réduction globale des émissions GES de près de 9 %, le Québec est pratiquement à mi-chemin de son objectif. Avec les actions menées et qui continueront à porter fruits, le Québec a bon espoir d’être là où il veut être en 2020.

C’est ce qu’a affirmé la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon. Elle était alors accompagnée de la présidente-directrice générale du Conseil degestion du Fonds vert, Mme Sylvie Chagnon, ainsi que des coprésidents de son Comité-conseil sur les changements climatiques, Mme Hélène Lauzon et M. Steven Guilbeault.

Reconnu sur la scène internationale pour son leadership climatique, le Québec se distingue en publiant en toute transparence les résultats de ses mesures. Plusieurs constats ressortent de ce bilan :

  • La mise en œuvre du PACC 2013-2020 a déjà conduit à de nombreux résultats et les cobénéfices sociaux, environnementaux et économiques pour le Québec sont au rendez-vous;
  • Les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec ont diminué. Les plus récentes données disponibles, soit celles de 2015, indiquent que les émissions de GES du Québec ont déjà diminué de 8,8 % depuis 1990; ces réductions sont d’autant plus impressionnantes qu’au cours de cette même période, la population a augmenté de 18 %, et le PIB, de 60 %;
  • L’adaptation aux changements climatiques prend forme dans plusieurs secteurs, dont la santé, le tourisme et les infrastructures;
  • Le PACC 2013-2020 a constamment évolué : des mesures se sont ajoutées, découlant des bonifications du budget, notamment pour tenir compte de nouvelles orientations gouvernementales et de l’évolution du contexte international.

Faire plus, et encore mieux

Si ce bilan met en lumière la pertinence des actions mises en œuvre à ce jour, il dresse aussi divers constats pour guider les ajustements à faire d’ici 2020. Au cours des prochains mois, les actions et les investissements pour accélérer la transition vers une société sobre en carbone devront être intensifiés. Certaines mesures seront bonifiées et d’autres ajoutées afin d’induire des transformations majeures.

La nouvelle collaboration fédérale-provinciale née de l’adoption du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques a récemment contribué au renforcement du dispositif québécois de lutte contre les changements climatiques. Cette collaboration s’est notamment traduite par un investissement du gouvernement fédéral de 261,2 M$ au Québec, par l’entremise du Fonds du leadership pour une économie à faibles émissions de carbone. Ainsi, au Québec, le programme ÉcoPerformance (volet « Industrie »), le Programme de biomasse forestière résiduelle, le programme Prime-Vert (volet « Recouvrement étanche des structures d’entreposage des déjections animales et traitement du biogaz ») ainsi que les opérations et programmes de boisement et de reboisement du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, bénéficient d’un soutien financier supplémentaire. Par ailleurs, un programme de commercialisation, de déploiement et d’implantation de technologies propres, mettant à profit l’ingéniosité des entrepreneurs québécois en technologies propres au service du secteur industriel du Québec, verra le jour prochainement.

À cela s’ajoutent des investissements immédiats de près de 50 M$ en adaptation, annoncés au début de mars par le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, M. Martin Coiteux, pour améliorer la résilience de la population face au risque d’inondation, dont 20,5 M$ seront consacrés à l’actualisation de la cartographie des zones inondables.

Priorité aux transports

Le secteur des transports, qui est responsable à lui seul de 41,7 % des émissions québécoises en 2015 (en hausse de 21,3 % depuis 1990), devra demeurer un domaine d’intervention prioritaire, partout au Québec. Afin de diminuer les émissions de GES dans le secteur des transports, le gouvernement :

  • Y investit plus des deux tiers des revenus issus du marché du carbone;
  • Met en œuvre le Plan d’action en électrification des transports 2015-2020;
  • A adopté une loi sur les véhicules zéro émission, dont la réglementation afférente est entrée en vigueur le 11 janvier 2018;
  • Lancera cette année sa nouvelle politique de mobilité durable.

Ces mesures ne se limitent pas à l’obtention de réductions d’émissions de GES à court terme; elles visent également à soutenir des transformations profondes dans le secteur des transports.

Pour porter plus loin les résultats, le gouvernement compte sur l’expertise acquise par les entreprises, par les municipalités et par les ministères et organismes porteurs de mesures du PACC 2013-2020, ainsi que sur l’apport du Comité-conseil sur les changements climatiques et du Conseil de gestion du Fonds vert.

Citations :

Le plan d’action ambitieux que notre gouvernement a mis en œuvre depuis juin 2012 pour relever le défi climatique fait en sorte que le Québec est aujourd’hui reconnu mondialement comme un chef de file en la matière et qu’il avance progressivement vers l’atteinte de ses ambitieux objectifs. Ce bilan mi-parcours est un exercice unique et transparent, et il témoigne de l’engagement gouvernemental face à nos cibles. Il confirme la pertinence de nos actions, mais aussi la nécessité d’intensifier nos efforts de manière à ce que nos réalisations soient non seulement à la hauteur des défis que posent les changements climatiques, mais à la hauteur de nos capacités et de nos ambitions. Pour ce faire, toutes et tous sont appelés à contribuer : entreprises, municipalités et citoyens. La lutte contre les changements climatiques exige un changement profond dans nos façons de consommer, de nous déplacer et de produire. Les bouleversements du climat nous obligent aussi à nous préparer et à nous adapter afin de répondre aux risques que posent les changements climatiques pour notre société. C’est ENSEMBLE que nous arriverons à relever ce défi. Nos enfants et les générations à venir comptent sur nous. Il est de notre devoir d’agir maintenant!

– Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

Le gouvernement peut compter sur l’engagement du Conseil de gestion du Fonds vert afin d’assurer une gestion efficiente, efficace et transparente du Fonds vert. Le Conseil de gestion déploiera tous les efforts requis afin de privilégier des mesures performantes et s’investira dans l’identification d’actions pertinentes dont la progression pourra être appréciée régulièrement au moyen d’indicateurs significatifs. L’atteinte de nos cibles ne pourra se faire sans une combinaison d’actions concertées du gouvernement, des entreprises, des municipalités et des citoyens dans la voie du changement. Pour relever le défi, nous devons collectivement prendre un virage décisif vers une mobilité sobre en carbone, en transformant notre économie et en soutenant les projets à forts potentiels de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

– Sylvie Chagnon, présidente-directrice générale du Conseil de gestion du Fonds vert

Le Bilan démontre que les réductions en territoire québécois atteignent moins de 10 %. Il est important que les programmes d’aide aux entreprises, comme par exemple le programme ÉcoPerformance, soient maintenus et bonifiés afin que nous puissions maximiser les réductions au Québec.

– Hélène Lauzon, coprésidente du Comité-conseil de la ministre sur les changements climatiques

Pour maximiser les retombées positives au Québec de la lutte aux changements climatiques, il faut poursuive et même accélérer la mise en place de mesures structurantes, notamment dans les secteurs de l’aménagement du territoire, des transports et des technologies propres.

– Steven Guilbeault, coprésident du Comité-conseil de la ministre sur les changements climatiques

Faits saillants :

  • Le gouvernement du Québec s’est engagé à faire reculer les émissions de GES de 20 % sous le niveau de 1990 d’ici 2020, de 37,5 % d’ici 2030 et de 80 à 95 % d’ici 2050. C’est en 2022 qu’il pourra vérifier si le Québec a atteint ses objectifs pour 2020.
  • Le Québec dispose d’outils structurants, principalement le PACC 2013-2020, le marché du carbone et le Fonds vert, pour poursuivre son engagement à long terme dans la lutte contre les changements climatiques. Les sommes du Fonds vert associées à la mise en œuvre du PACC 2013-2020 sont estimées à ce jour à 3,7 milliards de dollars pour la période 2013-2020.
  • Quinze ministères et organismes gouvernementaux collaborent à la mise en œuvre du PACC 2013-2020. Doté initialement d’un budget de 2,665 milliards de dollars, il dispose, en date d’aujourd’hui, d’un budget de près de 3,7 milliards de dollars pour la période 2013-2020, et ses dépenses au 31 mars 2017 s’établissaient à 1,4 milliard de dollars.

Liens connexes :