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Communiqué de presse
5 Septembre 2022

Pénurie de main-d’œuvre – Les travailleurs étrangers sont une richesse pour nos régions


La pénurie de main-d’œuvre est sans précédent au Québec. Aujourd’hui, avec plus de 270 000 postes vacants, il y a désormais plus de postes vacants que de chômeurs pour les combler. Les conséquences sont graves, les entreprises d’ici doivent refuser des contrats ce qui ralentit leur croissance et il devient de plus en plus difficile pour l’État d’offrir des services de qualité sur tout le territoire, notamment en santé et en éducation.

Dans les quatre dernières années, nous avons vu la CAQ diminuer les seuils d’immigration alors que le Québec fait face à cette pénurie, privant le Québec d’environ 31 000 immigrants. Cette décision fait mal à notre économie et fait mal à nos services publics.

Pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre qui est de plus en plus intenable pour le Québec, nous avons déjà proposé des mesures fortes pour encourager les travailleurs expérimentés à continuer de travailler, mais ce ne sera pas suffisant. Nous devons en faire plus pour supporter les entreprises et les services publics. En 2022, le Québec accueille 70 000 immigrants. Ce que nous proposons au PLQ, c’est de maintenir ce seuil de 70 000 immigrants l’an prochain, le temps de nous permettre des ententes avec chacune des régions. Nous croyons que les régions sont les mieux placées pour cibler leurs besoins de travailleurs étrangers en fonction de la capacité d’accueil.
Pour favoriser l’établissement d’immigrants dans toutes les régions, il est essentiel de mettre en place toutes les conditions pour qu’ils puissent bien s’y intégrer. D’un côté, le Québec s’attend à ce que l’immigration contribue à la vitalité du français, de l’autre, la contribution des personnes immigrantes à la prospérité économique passe par la maîtrise de la langue du travail.

Pour nous assurer d’une intégration réussie, nous bonifierons les investissements en francisation, notamment en favorisant le développement d’initiatives de francisation en milieu de travail. De plus, nous analyserons la possibilité de moduler les exigences linguistiques afin d’accélérer l’obtention d’un CSQ lorsque la région dans laquelle compte s’établir le candidat immigrant est située à l’extérieur de la région métropolitaine, tout en offrant un parcours personnalisé de francisation à celui-ci

Tout parti qui refuse de reconnaître que l’immigration est une solution à la pénurie de main-d’œuvre se disqualifie en matière économique et ne pourra jamais régler le problème. Nos services publics souffrent. Nos entreprises souffrent, mais pour François Legault, la pénurie de main d’œuvre c’est une bonne nouvelle. Il doit arrêter de faire peur aux Québécois. Les travailleurs étrangers ne sont pas un danger pour le Québec, mais bien une richesse. Nous devons faire confiance aux régions pour déterminer leurs besoins de travailleurs étrangers car ce sont elles qui connaissent le mieux leur réalité.

– Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec

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