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Hier, la députée de Marguerite-Bourgeois et porte-parole de l’opposition officielle en matière de laïcité, madame Hélène David, a présenté une motion afin que le gouvernement s’assure que l’étude du projet de loi 21 puisse se faire sans précipitation.
La motion demandait notamment au gouvernement caquiste de permettre aux parlementaires de procéder à l’étude du projet de loi 21, sans imposer un bâillon législatif à la fin de la présente session parlementaire. Le gouvernement a refusé d’appuyer la motion prétextant l’urgence de faire adopter le projet de loi, sans fournir aucune justification.
Rappelons que le projet de loi 21, tel que présenté, aurait des impacts sur les droits fondamentaux des citoyens, protégés par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 1975. Dans ces circonstances, il est nécessaire de prendre le temps d’en débattre et de permettre aux groupes concernés de faire valoir leurs points de vue.
Ce projet de loi nécessite que les parlementaires puissent entendre en commission parlementaire les différents points de vue exprimés dans la société et qu’ils puissent par la suite, en faire l’étude et l’analyse dans un délai raisonnable. Il a toujours été dans nos pratiques de modifier la Charte québécoise des droits et libertés de la personne à l’unanimité ou à la suite d’un large consensus au sein de notre Assemblée. La CAQ doit changer d’approche et prendre le temps de bien faire les choses dans un dossier aussi délicat.
– Hélène David, députée de Marguerite-Bourgeois et porte-parole de l’opposition officielle en matière de laïcité, de services sociaux et de condition féminine