QUÉBEC, le 14 février 2019. – La députée de Saint-Laurent et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et d’enseignement supérieur et de stratégie numérique, Marwah Rizqy, a réagi aujourd’hui suite à la présentation à l’Assemblée nationale du projet de loi 5, Loi modifiant la loi sur l’instruction publique et d’autres dispositions législatives à l’égard des services de l’éducation préscolaire destinés aux élèves âgées de 4 ans, qui vise à permettre au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, d’imposer la maternelle 4 ans à la grandeur de la province.
Le ministre fait cavalier seul et fonce sans plan précis. Les réseaux de l’Éducation, des services de garde, des chercheurs et les parents ne sont pas favorables à son idée.
Présentement, le Québec fait face à une importante pénurie de main-d’œuvre qui touche particulièrement le réseau de l’Éducation. Les écoles peinent à trouver le personnel nécessaire pour répondre aux réels et criants besoins actuels. La porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, Mme Marwah Rizqy, considère que la priorité est plutôt d’améliorer les conditions des enseignants et d’investir suffisamment pour agrandir les locaux déjà attendus.
Rappelons également que le ministre a commandé un sondage aux commissions scolaires en décembre dernier afin de savoir combien d’écoles souhaitaient une classe de maternelle 4 ans et combien de professeurs étaient disponibles. Il est toutefois impossible d’en connaitre les résultats. On constate que lorsque les résultats ne sont pas ceux souhaités par le ministre, il les cache.
C’est simple, le premier ministre avait indiqué en campagne électorale qu’il allait mettre son siège en jeu au dépend de son projet de maternelle 4 ans mur à mur et le ministre Roberge dépose aujourd’hui un projet de loi pour protéger le siège de François Legault et ce, au dépend des services aux enfants et des besoins criants du réseau et des parents.
– Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et d’enseignement supérieur et de stratégie numérique