Je suis fière d’avoir déposé mon 1er projet de loi à l’#assnat. Il vise, notamment, à interdire les «thérapies de conversion». Ça ne devrait plus exister en 2020! Si @SJB_CAQ se rallie vraiment à ma position, il a un PL devant lui, il n’a qu’à l’appeler. #polqc #PLQ #LGBTQ2 🏳️🌈 pic.twitter.com/A2CttMgpSp
— Jennifer Maccarone Députée/MNA (@JMaccarone) September 22, 2020
De tout ❤ avec ma collègue @JMaccarone et son projet de loi 599 qui vise à interdire les thérapies de conversion au Québec.
Merci d'être la voix des Québécoises et des Québécois et d'agir pour le respect de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre !#PolQc #Assnat #PLQ pic.twitter.com/02k2aeeudw
— Dominique Anglade (@DomAnglade) September 22, 2020
La députée de Westmount-Saint-Louis et porte-parole libérale en matière de Diversité et Inclusion et pour les communautés LGBTQ2, Mme Jennifer Macaronne, a présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à interdire les « thérapies de conversion », aussi appelées, « thérapies de réorientation sexuelle ».
Signez la pétition pour aider le Parti libéral du Québec à faire passer son projet de loi.
Plusieurs entreprises et organismes religieux, dont les donateurs bénéficient de crédits d’impôt, tentent de convaincre les Québécoises et les Québécois qu’il est possible de traiter ou de guérir l’homosexualité par le biais de « thérapie », et ce, depuis plusieurs années. Celles-ci sont dangereuses puisqu’elles peuvent, par exemple, entraîner de la détresse psychologique, de l’anxiété, de la dépression, de l’alcoolisme et même inciter au suicide.
En 2012, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une déclaration dans laquelle elle affirmait que ce type de « thérapie » constituait une grave menace pour la santé et les droits des personnes touchées. La « thérapie de conversion » est d’ailleurs illégale pour les mineurs en Ontario, en Nouvelle-Écosse et au Manitoba, et interdite pour tout le monde dans la ville de Vancouver. Il est donc possible pour le Québec d’agir, par le biais du dépôt de ce projet de loi si le gouvernement permet de l’étudier, afin de modifier certaines autres lois et assurer le respect de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre en interdisant ces pratiques.
En termes de reconnaissance des droits de la communauté LGBTQ2, nous avons fait de grands pas comme société et oui, ce genre de mesure qu’est la « thérapie de conversion » est aux antipodes de ce que nous sommes comme Québécoises et Québécois, un peuple ouvert et inclusif. Comme mère de famille et cheffe du Parti libéral du Québec, je sais que le projet de loi de ma collègue Jennifer Maccarone représente les voix et préoccupations de milliers de Québécoises et de Québécois, mais surtout qu’il se veut le véhicule d’un message fort, celui de l’acceptation de toutes et tous, avec un respect total et plein pour les spécificités qui leur sont propres.
– Mme Dominique Anglade, députée de Saint-Henri-Sainte-Anne et Cheffe de l’opposition officielle.
Mon objectif depuis que je suis porte-parole en matière de droits à la communauté LGBTQ2, c’est de sortir les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles de l’invisibilité collective et de les placer en plein cœur de l’action politique. Il y a encore un trop grand manque d’inclusion, de cohérence, de compréhension, de tolérance et je pense que ce projet de loi est un geste concret pour démontrer notre volonté comme société d’aller de l’avant. Nous pouvons faire notre propre législation au Québec et je rappelle au gouvernement caquiste que l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en juin 2019, une motion condamnant les « thérapies de conversion » et demandant au ministre de la Justice de prendre les mesures nécessaires pour les empêcher, comme cela a été fait dans d’autres législations canadiennes. Il est temps que le gouvernement donne suite à cette motion et ma proposition vise à y répondre.
– Mme Jennifer Maccarone, députée de Westmount-Saint-Louis et porte-parole libérale en matière de Diversité et Inclusion et pour les communautés LGBTQ2.
Il est primordial de se doter d’un projet de loi fort et percutant pour interdire les thérapies de conversion qui continuent de toujours sévir au Québec. Ces pratiques néfastes et traumatiques nuisent grandement au développement des enfants, en plus de stigmatiser les jeunes LGBTQ+ qui les fréquentent. Nous souhaitons que cette première étape législative permette de mieux protéger les jeunes trans et non binaires, valorisant ainsi une découverte de soi authentique qui célèbre la diversité sexuelle et de genre.
– Enfants transgenres Canada / Gender Creative Kids Canada
Les thérapies de conversion ont été répudiées par le corps médical parce que non seulement elles sont inefficaces, mais elles engendrent de graves problèmes d’estime de soi et même des idées suicidaires chez les personnes qui les subissent. Ces thérapies détruisent les individus et leurs familles. Nous ne pouvons que saluer l’intention de légiférer afin de freiner ces thérapies dommageables.
– Coalition des Familles LGBT+ / LGBT+ Family Coalition