Avec la création du ministère des Affaires culturelles en 1961, le gouvernement de Jean Lesage a souhaité rappeler que le Québec était porteur d’une culture propre en Amérique du Nord. Institué pour défendre la langue française dans un environnement anglophone, ce ministère a été à l’origine de nombreuses initiatives ayant contribué au rayonnement de la culture québécoise, qu’il s’agisse de la création de l’Office Québécois de la langue française ou de la mise en place d’une scène cinématographique jouissant désormais d’une renommée internationale.
Ce grand dossier est pour nous l’occasion de saluer l’action remarquable de Georges-Émile Lapalme et de son sous-ministre Guy Frégault, puis enfin de Pierre Laporte : ces hommes auront fait de la culture une priorité nationale.
N’oubliez pas de revenir consulter ce dossier. Nous le mettons à jour régulièrement.
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Un îlot francophone sur le continent nord-américain
L’histoire du Québec est indissociable de sa culture francophone. Internationalement reconnue, cette dernière s’exprime par la littérature, la musique, les arts et le cinéma. Le Québec tire sa force de sa capacité à faire coexister cette culture francophone dominante avec d’autres cultures, notamment anglophone et autochtone, un rapport qui permet à notre province de s’affirmer en tant que nation singulière.
À cet effet, il est fondamental de rappeler que le Québec est composé d’une minorité anglophone et de plusieurs nations autochtones aux langues et cultures différentes (Abénaquis, Algonquins, Attikameks, Cris, Hurons-Wendats, Malécites, Innus, Mohawks, Inuits, Naskapis, Micmacs).
Une culture riche, à promouvoir au Canada et dans le monde
La culture québécoise est avant tout une culture populaire qui s’est exprimée à travers de grands noms. Qu’on pense au compositeur et chansonnier Félix Leclerc ou au poète Émile Nelligan, plusieurs ont contribué dès le XIXe siècle au rayonnement de la culture québécoise au niveau international. Aujourd’hui, des artistes comme Robert Lepage, Dany Laferrière ou Marie Chouinard sont nos meilleurs ambassadeurs.
La diffusion de cette culture et l’accès à celle-ci ont principalement reposé sur une action volontariste des gouvernements libéraux, d’abord par le leadership puissant de certains hommes et femmes politiques désireux de bâtir un cadre institutionnel à la hauteur de nos ambitions en matière de culture. En cinquante ans, les résultats accomplis sont importants. Suite à sa création de nombreux établissements, le ministère de la Culture et des Communications du Québec dispose aujourd’hui d’un budget conséquent, avec des dépenses globales de l’ordre de 703 millions de dollars dans le plan budgétaire 2017-2018. Le gouvernement Couillard fait plus que jamais de la culture une de ses priorités, et a annoncé au début de l’année 2017 des investissements de plus de 22 millions de dollars dans ce secteur à destination des régions et des municipalités.
Par ailleurs, le soutien financier aux artistes a reposé sur plusieurs initiatives concrètes. Ainsi, le dernier gouvernement Bourassa a instauré un Conseil des Arts et des Lettres (CALQ) en 1993. La promotion de la culture québécoise est également passée par la création de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).
Enfin, l’objectif des gouvernements libéraux a toujours été de faciliter l’accès à la culture au plus grand nombre de nos concitoyens ; un accès d’autant plus direct, aujourd’hui, grâce à la numérisation des données. Par exemple, les usagers de la BAnQ peuvent accéder à une multitude de ressources en ligne, et ce, sur de nombreux sujets.
Continuer à promouvoir et à ouvrir la culture québécoise
Dans la lignée de ses illustres prédécesseurs, le premier ministre Philippe Couillard entend faire du secteur de la culture un pilier essentiel de la croissance économique québécoise, mais également un vecteur de cohésion de l’ensemble de la société. En lien avec les initiatives fortes prises par le dernier gouvernement Bourassa, nous avons souhaité écrire une nouvelle page de l’histoire culturelle du Québec, à travers le renouvellement de la politique culturelle québécoise. La nouvelle politique s’inscrira ainsi en complément du plan culturel numérique lancé en 2014.
Cette démarche envisage la culture dans une approche globale à l’ère du numérique. Elle repose sur plusieurs grandes lignes fondamentales. Prenant acte du contexte de mondialisation impliquant un usage toujours plus important de l’anglais dans les différents médias, le gouvernement a rappelé la nécessité, dans un premier temps, de défendre et de préserver la langue française. Mais cette défense et cette préservation impliquent une conception non homogène de notre culture. C’est pourquoi la nouvelle politique culturelle québécoise consacrera le principe de « diversité » afin de prendre en compte les apports culturels des communautés culturelles immigrées et autochtones. Enfin, au niveau de la gouvernance, le gouvernement souhaite une participation active de tous les échelons administratifs – municipalités et régions – à la politique culturelle et entend faire du citoyen un acteur proactif dans ce domaine.
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