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16 Août 2016

Le Parti québécois complètement déconnecté des vraies affaires


Les Québécois et Québécoises ont été clairs lors de la dernière élection générale : Ils ne veulent plus entendre parler de référendum sur la séparation.

Ne semblant pas capter le message, les cinq candidats à la chefferie du Parti québécois proposent cinq mécanismes référendaires différents. Issus d’une formation politique habituée à la division, ils se disputent sur le quand, le comment et le combien, quand la vraie question est : pourquoi?

Le 16 août 2016

Aujourd’hui, Martine Ouellet a encore échoué à y répondre. En dévoilant son plan pour la chicane, elle a tenté de faire croire aux Québécois que le français n’est pas déjà leur langue officielle et commune, que les femmes et les hommes ne sont pas égaux au Québec, que nos droits et libertés ne sont pas enchâssés dans un texte de loi et que la religion n’est pas séparée de l’État. Elle choisit délibérément de prendre congé de la vérité.

C’est la même candidate qui raconte qu’elle s’oppose au développement des hydrocarbures à Anticosti, alors que c’est elle, comme ministre de l’Énergie, ainsi que ses collègues Lisée, Cloutier et Hivon, à l’époque ministres, qui ont signé les contrats liant le Québec pour l’utilisation de la fracturation sur une île. À dénaturer à ce point les faits, il ne faut pas s’étonner que le Parti québécois soit déconnecté des réalités vécues par les Québécois.

Pendant ce temps, le gouvernement formé du parti libéral s’occupe des vraies affaires. Nos comptes sont bons, nous contrôlons les dépenses et les revenus sont au rendez-vous.

Notre gouvernement prépare le Québec des prochaines générations. On ne veut pas leur passer nos dettes ; on veut moderniser notre économie et innover en santé et en éducation. Nous voulons bâtir un Québec où tout est possible pour chacun de nos concitoyens. Nous ne le ferons pas en nous repliant sur nous-mêmes dans un climat de méfiance. Nous le ferons en nous appuyant sur notre fierté et notre confiance, en bâtissant des alliances et en nous ouvrant à la diversité.

Jean-Marc Fournier
Député de Saint-Laurent, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et leader parlementaire du gouvernement