En refusant d’inclure dans son budget des mesures concrètes pour réformer les programmes de la Financière agricole afin de mieux les adapter aux défis d’aujourd’hui, le gouvernement caquiste assume son abandon de nos producteurs agricoles, dénonce André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation.
Aujourd’hui, des centaines de producteurs se demandent comment ils arriveront à payer leurs employés et leurs factures ou s’ils devront carrément porter les clés de leur entreprise à la banque. Ils appellent à l’aide, mais le gouvernement de la CAQ ne leur répond pas. Pas plus qu’il ne répond à la demande de mandat d’initiative du député libéral de Pontiac pour entendre les acteurs du milieu et enfin trouver des pistes de solution.
Pour la CAQ, l’agriculture est un secteur de second ordre et ne représente qu’un poste de dépenses, plutôt qu’un investissement dans notre autonomie alimentaire. On est bien loin de l’empathie que le gouvernement Legault leur servait alors qu’il en avait besoin, durant la pandémie, rappelle M. Fortin.
Encore une fois, la CAQ refuse de reconnaître la détresse des producteurs agricoles qui doivent faire face aux aléas de la météo, à la hausse des coûts de production et à l’inflation. Dans un budget déficitaire record, le ministre des Finances n’a pas réussi à dégager de l’aide pour nos agriculteurs, démontrant son insensibilité envers ceux qui nourrissent les Québécois. Ça fait des mois que je questionne le ministre de l’Agriculture, que j’essaie de lui faire ressentir ce que vivent nos producteurs, en vain. Il nous parle de comités, de discussions, de programmes et tente de nous convaincre que tout va bien. C’est insensé!
-André Fortin, député de Pontiac et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation