Hier, le processus judiciaire contre Michel Arsenault, un ex-entraineur de gymnastique accusé d’agressions sexuelles envers 5 gymnastes sous sa responsabilité, a été arrêté. L’arrêt de procédures, demandé par le Directeur des poursuites criminelles et pénales, a été motivé par des lacunes importantes dans le travail des policiers, notamment dans la prise de notes par l’enquêteur au dossier et l’inaccessibilité de certaines déclarations complémentaires faites aux policiers.
Les dossiers d’agressions sexuelles sont des dossiers extrêmement délicats. Ça prend beaucoup de courage pour les victimes de témoigner des évènements de ce type et d’exposer leurs histoires publiquement, comme ce fût le cas pour les victimes présumées de M. Arsenault. Il est important que tous les éléments de preuve soient colligés de façon rigoureuse par les policiers affectés à ces dossiers. L’affaire de Michel Arsenault nous a troublés et soulève malheureusement encore beaucoup de questions quant au travail des policiers dans les dossiers d’agressions sexuelles. C’est pourquoi nous demandons à la ministre de la Sécurité publique, Mme Geneviève Guilbault, de faire toute la lumière sur l’enquête policière dans ce dossier. Puisque nous voulons éviter que d’autres situations de ce type se reproduisent, nous demandons aussi à la ministre de faire un rappel aux corps policiers de la province sur les bonnes pratiques à adopter dans les dossiers d’agressions sexuelles, de s’assurer que des équipes dédiées sont en place et qu’elles sont adéquatement formées pour faire ce travail.
– Jean Rousselle, porte-parole de l’opposition officielle en matière de Sécurité publique.