Face à l’inaction et au désintéressement total de la CAQ pour nos PME, Frédéric Beauchemin, porte-parole libéral en matière d’économie, propose des mesures concrètes pour mieux soutenir ce qui représente le cœur de notre économie dans toutes les régions du Québec.
Le député libéral de Marguerite-Bourgeoys s’inquiète notamment que 61% des faillites au Canada, proviennent du Québec, dont une très large majorité sont justement des PME. Il dénonce l’obsession du ministre de l’Économie pour les grands projets en abandonnant les plus petits entrepreneurs privés qui embauchent plus de 2,25 millions de travailleurs.
Des PME qui sont plus productives et plus compétitives profiteront inévitablement à la vitalité économique du Québec. « Une économie plus forte nous donnera les moyens de faire face à la crise en habitation et à maintenir les services publics de qualité auxquels les Québécois ont droit. », martèle M. Beauchemin.
Sa collègue de Jeanne-Mance-Viger et porte-parole libérale en matière de développement économique régional, Filomena Rotiroti, se dit aussi fort préoccupée pour l’avenir des entreprises, en région, où les PME représentent un véritable tissu social. « Les PME jouent un rôle crucial en assurant la subsistance des résidents de nos régions, leur offrant ainsi la possibilité d’y rester et y vivre avec leurs familles. », insiste Mme Rotiroti.
Des mesures concrètes pour mieux soutenir les PME québécoises et améliorer leur productivité sont d’ailleurs proposées par le Parti libéral du Québec. Par exemple, sur le site du ministère de l’Économie, on dénombre présentement plus d’une quarantaine de crédits d’impôts disponibles pour les entreprises du Québec, dont 26 servent directement à financer les salaires. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il serait opportun d’évaluer ces crédits d’impôts afin d’assurer leur pertinence, estime Frédéric Beauchemin.
Alors que les entreprises manquent de main-d’œuvre, notamment de personnel administratif, il est important de s’attaquer réellement à la question du fardeau administratif des entreprises, particulièrement des PME. Des efforts ont été faits, mais l’élan a été freiné au cours des dernières années. Pour y arriver, le PLQ propose une loi sur l’allègement réglementaire. Cette loi appliquerait le concept du « 1 pour 1 » comme objectif minimal de réduction du fardeau des entreprises. Selon ce principe, chaque nouvelle formalité administrative devrait, au même moment, être accompagnée de l’abolition d’une autre formalité administrative existante dont le coût pour les entreprises est équivalent. Elle viserait aussi à encadrer la paperasse demandée aux entreprises lors de demandes d’aide financière et de participation à des programmes.
Il est prévu que les aides financières mises en place par le gouvernement du Québec durant la pandémie soient remboursées sur une période de trois ans. Compte tenu des difficultés actuelles, de la hausse de l’inflation et des coûts de production, le porte-parole libéral suggère d’assurer davantage de flexibilité pour que les PME disposent de la liquidité nécessaire pour passer au travers ces temps difficiles.
Afin de mieux soutenir nos PME, le Parti libéral du Québec propose également de :
- Moderniser des crédits d’impôt pour aider nos PME à augmenter leur productivité dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre;
- Élargir l’exemption d’impôt pour les très petites entreprises (moins de 5 employés en excluant les personnes incorporées avec un contrat direct avec l’État, par exemple les médecins, les ingénieurs privés, architectes, etc.);
- Réduire le taux de taxe sur les services de santé;
- Revoir les appels d’offres publics afin d’ouvrir la porte à des façons de faire autres que le plus bas soumissionnaire.
« Depuis des mois, nous portons la voix de nos entrepreneurs qui constatent que le ministre Fitzgibbon n’en a que pour les gros « deals » et abandonne carrément nos 262 000 PME. Nous apportons des pistes de solutions concrètes comme la révision de nombreux crédits d’impôts qui ont été créés dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et qui ne répondent plus aux besoins actuels. »
– Frédéric Beauchemin, porte-parole libéral en matière d’économie
« Les PME constituent l’essence même de nos régions, employant des centaines de milliers de personnes qui dynamisent nos villes et villages. Cependant, elles sont négligées par la CAQ, conduisant ainsi de nombreuses entreprises familiales à fermer, faute de soutien gouvernemental. Des solutions existent néanmoins, et le Parti libéral du Québec s’engage à poursuivre la défense de nos PME pour favoriser leur croissance et maintenir leur compétitivité. »
– Filomena Rotiroti, porte-parole libérale en matière de développement économique régional