Après avoir talonné sans relâche le gouvernement caquiste sur le manque criant d’hébergement pour femmes victimes de violence, l’opposition officielle a finalement réussi à le convaincre de l’urgence d’agir. Une motion en ce sens, présentée par Brigitte B. Garceau, porte-parole libérale en matière de condition féminine, a effectivement été adoptée à l’unanimité, aujourd’hui, à l’Assemblée nationale.
La députée libérale de Robert-Baldwin se réjouit d’avoir remporté cette bataille, qui lui tient particulièrement à cœur, malgré les récentes décisions de la ministre de l’Habitation de bloquer des projets de maisons d’hébergement sous prétexte que « c’était trop cher la porte ». Force est de constater le désaveu très clair du gouvernement caquiste envers les propos malheureux de sa ministre.
Enfin, Mme Garceau a tenu à souligner l’apport essentiel des 3 regroupements des maisons d’hébergement qui travaillent d’arrache-pied et qui s’assurent de répondre aux exigences de la SHQ afin que ces maisons voient le jour. Ce sont l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale ainsi que la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.
À titre de porte-parole en matière de condition féminine, je suis très fière que cette motion ait été adoptée par l’ensemble de mes collègues élus de l’Assemblée nationale qui reconnaissent l’urgence d’augmenter l’offre d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale. Alors que la ministre de l’Habitation en faisait une simple question d’argent, il semble que les membres de son caucus l’aient finalement ramenée à la raison. Aucune femme ne devrait être retournée dans un environnement violent sous prétexte que nous n’avons pas les moyens de la protéger.
– Brigitte B. Garceau, députée de Robert-Baldwin et porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine