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16 Août 2022

La position des libéraux sur le projet de loi 96

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Ensemble, nous avons bâti une société fondée sur notre conviction profonde que tous ceux qui vivent au Québec peuvent contribuer et participer à son développement. Pour nous, libéraux, la diversité est une force et non une faiblesse.

Or, François Legault ne partage pas notre point de vue. Plutôt que de bâtir des ponts, il divise. Rien ne l’illustre mieux que le projet de loi 96. Sous prétexte de promouvoir et de protéger le français – un objectif que nous partageons tous –, M. Legault a mis de l’avant des mesures qui nuisent à la cohésion sociale et au bien-être économique du Québec.

Le projet de loi 96 rate complètement la cible, tout en allant trop loin dans l’abrogation des droits et libertés. À bien des égards, il est déficient. Le projet de loi 96 porte atteinte à la fois à la Charte canadienne des droits et libertés et à la Charte québécoise. La CAQ a bloqué l’accès légitime aux contestations judiciaires en imposant, de façon préventive et sans discernement, la clause dérogatoire.

C’est pourquoi nous avons voté contre le projet de loi 96 à l’Assemblée nationale, tout comme nous avons voté contre les projets de loi 40 et 21. Comme indiqué dans le Livre libéral, nous avons voté contre la loi 96 et nous allons y remédier en :

  • Retirant la clause dérogatoire ;
  • Retirant la clause limitantl’accès aux services de santé et aux services sociaux ;
  • Retirantles dispositions qui permettent les fouilles sans mandat ;
  • Retirant toute forme de fardeau administratifsupplémentaire imposé aux entreprises ;
  • Retirant l’échéance desix mois imposée aux immigrants et aux nouveaux arrivants au Québec ;
  • Retirant le gel des inscriptions aux cégeps anglophones, redonnant à tous les étudiants le droit de faire leurs propres choix en matière d’éducation postsecondaire et rétablissant l’expansion du Collège Dawson, dont le besoin est urgent ;
  • Restaurant l’indépendance judiciaire et redonnant à la magistrature le droit de nommer les juges en fonction de ses besoins ;
  • Enfin,en exemptant les communautés autochtones de la loi 96.

L’approche de la CAQ pour promouvoir et protéger le français a été coercitive et punitive. Notre approche serait inclusive, progressive et, finalement, beaucoup plus efficace.

Nous devons réinvestir dans la richesse de notre culture et les nouveaux arrivants doivent avoir accès à tous les outils nécessaires pour s’intégrer à la société québécoise. Nous proposons d’offrir des cours de français gratuits à tous les Québécois, ce qui serait un pas positif dans cette direction.

Nous devons investir en éducation et nous attaquer aux taux élevés de décrochage et d’analphabétisme. Partant du principe de « par et pour », nous consulterons également les experts en éducation et les intervenants, y compris les parents et les étudiants, sur la façon de préparer la prochaine génération du Québec à la réussite.

Dans le cadre du projet de loi 96, la CAQ a alimenté la division afin de faire diversion quant à son incapacité à répondre aux priorités des Québécois, et ce, en allant de la lutte aux changements climatiques jusqu’aux soins de santé.

Les Québécois sont confiants, modernes et tournés vers l’avenir.  En revanche, la CAQ, qui a rédigé et adopté le projet de loi 96, a agi dans l’insécurité, la complaisance et l’intolérance. Nous pouvons et devons faire mieux. La politique linguistique ne devrait jamais être un jeu à somme nulle. Nous repositionnerons la conversation de manière gagnant-gagnant pour le français, pour la diversité et pour notre avenir collectif.

Plutôt que la politique de division promue par François Legault, un gouvernement libéral rassemblera les Québécois autour de nos plus grandes forces. Nous offrirons à tous un droit de regard sur l’avenir de notre langue commune. Nous mettrons de l’avant des mesures sensées, ciblées et axées sur les résultats sans alourdir indûment la vie quotidienne des Québécois et sans mettre en péril notre cohésion sociale, ainsi que notre bien-être économique. Avant tout, à l’image de nos valeurs libérales, nous respecterons et protégerons les droits fondamentaux et les libertés de tous les Québécois.

 

Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec, députée et candidate libérale de Saint-Henri–Sainte-Anne

 

Fred Beauchemin, candidat libéral de Marguerite-Bourgeoys

 

Enrico Ciccone, candidat libéral de Marquette

 

Monsef Derraji, candidat libéral de Nelligan

 

Caryl Green, candidate libérale de Gatineau

 

Gregory Kelley, candidat libéral de Jacques-Cartier

 

Jennifer Maccarone, candidate libérale de Westmount–Saint-Louis

 

Désirée McGraw, candidate libérale de Notre-Dame-de-Grâce

 

Michelle Setlakwe, candidate libérale de Mont-Royal–Outremont