🚨Nous demandons une enquête sur les agissements de M. #LeBouyonnec sans délai afin de déterminer s’il a contrevenu aux règles éthiques en vigueur pour les titulaires d’un emploi supérieur.
De même, sa suspension temporaire devrait être envisagée, le temps de cette enquête, en… pic.twitter.com/Tw7AHzJYP7— Monsef Derraji, MBA, Ph.D (@monsefderraji) December 7, 2023
Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éthique, Monsef Derraji, a fait parvenir, ce matin, une demande d’enquête à la Secrétaire générale du Conseil exécutif afin de faire la lumière sur les liens qui existeraient toujours entre le sous-ministre, Stéphane Le Bouyonnec, et Finabanx, une société de prêts à taux usuraires.
Le député libéral de Nelligan a entrepris cette démarche, suite à la parution d’un article dans La Presse qui fait état de possession d’un intérêt de plusieurs centaines de milliers de dollars dans Finabanx, du sous-ministre de la Cybersécurité et du Numérique. Cette société offre des prêts à taux usuraires ailleurs au Canada, alors que cette pratique est totalement illégale au Québec.
Dans sa missive de demande d’enquête, M. Derraji rappelle les aveux de manque de vigilance de la part de M. Lebouyonnec vis-à-vis les activités de l’entreprise qui aurait également fait des versements questionnables à des personnes liées au monde interlope. Comme les dirigeants d’un ministère doivent être exempts de tout soupçon et avoir une feuille de route éthique irréprochable, l’opposition officielle demande aussi que le sous-ministre soit suspendu de ses fonctions pour toute la durée de l’enquête réclamée.
On ne peut tolérer qu’une personne qui occupe un emploi supérieur de l’État, comme sous-ministre du ministère de la Cybersécurité et du Numérique, entretienne des liens avec une entreprise qui prête de l’argent à des taux usuraires, une pratique illégale au Québec. L’article de La Presse sur ce cas est troublant. C’est pourquoi nous réclamons une enquête de la Secrétaire générale sur M. Le Bouyonnec et qu’il soit suspendu de ses fonctions durant le processus, comme il se doit. C’est le minimum qui doit être fait promptement.
-Monsef Derraji, député de Nelligan et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éthique