Le porte-parole libéral pour les relations avec les Premières Nations et les Inuit, André A. Morin, condamne fermement les propos tenus par Pierre Dufour, député caquiste d’Abitibi-Est. Les déclarations du député visant à contester des conclusions de faits retenues par la Commission Viens sont irresponsables et représentent un affront à la vérité et à la justice.
Le député de l’Acadie souligne que toute tentative de dénigrer ou de minimiser des enquêtes d’intérêt public, visant à faire la lumière sur des questions cruciales telles que les abus ou les inégalités, est profondément troublante de la part d’un élu. Les propos de M. Dufour sapent la confiance du public envers les institutions démocratiques et l’intégrité des processus d’enquête indépendants.
La Commission Viens, mise en place pour enquêter sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, joue un rôle crucial dans la promotion de la vérité et de la réconciliation. En discréditant des conclusions de cette enquête, il est à se demander si cela ne traduit pas la réelle pensée du gouvernement caquiste et du premier ministre François Legault notamment à expliquer leur acharnement injustifié à nier l’existence du racisme systémique.
« Les propos tenus par le député caquiste Pierre Dufour lors de la séance du conseil municipal de Val-D’Or sont non seulement inacceptables, mais aussi condamnables sans la moindre réserve. La CAQ ignore des conclusions du rapport Viens ! On repassera pour la réconciliation… Traduisait-il l’opinion du premier ministre Legault ? À cela s’ajoutent des propos désobligeants de Pierre Dufour alors qu’il qualifie un reportage d’enquête de “menteries”. Nous exigeons que le député d’Abitibi-Est présente des excuses publiques pour ses déclarations totalement inappropriées et qu’il reconnaisse pleinement l’importance du travail accompli par la Commission Viens. »
– André A. Morin, député de l’Acadie et porte-parole libéral pour les relations avec les Premières Nations et les Inuit