La cheffe de l’opposition officielle, Mme Dominique Anglade, était accompagnée de Mme Jennifer Maccarone, porte-parole de la famille, et de Mme Isabelle Melancon, porte-parole de la condition féminine lors du rassemblement de l’organisation Ma place au travail, ce samedi, pour souligner le premier anniversaire du regroupement et soutenir les familles qui doivent souvent sacrifier leur retour au travail par manque de place en service de garde.
En ce sens, Dominique Anglade a déclaré :
Nous devons en faire davantage pour soutenir les jeunes familles et plus particulièrement les femmes. Pour ma formation politique, l’accès aux services de garde devrait être un droit au même titre que le droit à l’éducation.
Afin de donner un coup de pouce à ces jeunes familles, nous proposons de rendre le congé parental disponible pendant une période supplémentaire de 6 mois pour les parents qui cherchent encore une place, mais qui n’arrivent pas à en trouver.
De plus, nous proposons de :
- Faire de l’accès aux services de garde un droit comme celui prévu dans la loi sur l’instruction publique;
- Compléter le réseau en 5 ans pour que les 51 000 enfants en attente d’une place en service de garde aient tous une place, notamment en priorisant la création de places poupons (0-18 mois) et en milieu de travail ;
- Convertir 67 000 places non subventionnées en services de garde en places subventionnées pour que tous les parents québécois déboursent le même tarif de 8,70$.
Mme Jennnifer Maccarone a aussi affirmé
Avec la CAQ, l’accès aux services de garde a reculé au Québec. Lorsque le premier ministre déclenchera les élections, son gouvernement aura fermé plus de places en service de garde qu’il en aura ouvert. Un bilan négatif.
Mme Melançon est pour sa part préoccupée par l’impact du manque de place pour les femmes du Québec :
Je trouve ça inacceptable que des parents et, majoritairement des femmes, doivent sacrifier leur carrière, car elles n’ont pas accès à un service de garde.
Pour conclure, Mme Anglade a affirmé :
À quelques jours du budget, la CAQ doit se rendre compte de l’impact économique qu’a eu leur inaction dans le dossier des services de garde. Nous sommes dans une pénurie de main-d’œuvre comme nous n’en avons jamais connue, mais en limitant le retour au travail des femmes, la CAQ nuit aussi à notre épanouissement économique.